Prévisions du prix de l’immobilier pour 2025 : tendances à la baisse attendues

3,6 % de recul : c’est la chute enregistrée par les prix des logements anciens en France sur un an au premier trimestre 2024, selon les Notaires de France. Cette dégringolade n’avait pas été vue depuis la crise de 2008. Les banques, elles, ont serré la vis sur les crédits. Résultat : la demande fléchit, les acquéreurs se font désirer dans la plupart des grandes villes.

Pour 2025, le mouvement ne s’inverse pas. Les prévisions tablent sur une poursuite de la baisse, même si certains professionnels espèrent un rebond. Les signaux avancés ne trompent pas : la stabilisation du marché ne pointera pas son nez avant la seconde moitié de l’année, au mieux.

Pourquoi les prix de l’immobilier pourraient reculer en 2025 : les facteurs clés à surveiller

Le marché immobilier français subit un atterrissage en règle. Plusieurs voyants passent à l’orange vif : le volume des transactions s’érode, l’accès au crédit immobilier se complique, et les banques ne prennent plus de risques. Les taux d’intérêt élevés, conséquence directe des choix de la Banque centrale européenne, coupent les ailes des candidats à l’achat. Les Notaires de France le confirment : les ventes plongent, les prix suivent la pente.

Pour les primo-accédants, la marche devient trop haute. Les critères d’octroi de prêts écartent un nombre croissant de ménages, notamment les plus jeunes. Dans ce contexte, la disparition progressive du dispositif Pinel et la refonte du prêt à taux zéro accentuent le mouvement : investisseurs en retrait, fiscalité floue, climat attentiste.

Les indicateurs à surveiller de près :

Voici les principaux facteurs à observer pour comprendre la trajectoire des prix :

  • Évolution des taux d’intérêt : seule une baisse franche pourrait réveiller la demande. Pour l’instant, la stabilité des taux entretient la torpeur.
  • Volume des transactions immobilières : il demeure à un niveau bas, ce qui continue d’alimenter la pression sur les prix.
  • Stabilisation de l’inflation : si l’inflation se calme, le pouvoir d’achat pourrait respirer un peu, mais sans changer radicalement la donne sur les prix à court terme.

Le marché immobilier referme la page d’un long cycle de hausse. Les moteurs habituels, accès facile au crédit, dispositifs fiscaux généreux, confiance généralisée, sont enrayés. Les professionnels décortiquent chaque communiqué venu de Francfort, à l’affût du moindre signe sur les taux d’intérêt ou sur les pistes d’aide à l’achat. Les prévisions du prix de l’immobilier pour 2025 restent donc suspendues à ces incertitudes.

Faut-il s’attendre à des baisses partout en France ou seulement dans certaines zones ?

Impossible de parler de « marché unique » : la baisse des prix se vit à des rythmes différents selon les lieux. L’idée d’une correction généralisée ne tient pas. Du côté des grandes villes, les chiffres sont là. À Paris, Lyon ou Bordeaux, la baisse se concrétise. D’après les dernières analyses des notaires de France, certains arrondissements parisiens affichent des reculs allant jusqu’à 5 à 8 % sur douze mois. Moins d’acheteurs, moins de ventes, les prix suivent la tendance.

Dans les zones rurales ou les villes moyennes, le décor change. Ces territoires, longtemps à l’écart de la flambée urbaine, voient leurs prix se maintenir, voire progresser sur les biens prisés. Dans les zones tendues, où l’offre reste insuffisante, la tension perdure. Néanmoins, partout, les ventes prennent plus de temps, les marges de négociation s’élargissent. Lentement mais sûrement, les acheteurs prennent l’avantage.

Du côté de la FNAIM et de Meilleurs Agents, le constat est partagé : la baisse des prix frappe surtout les centres urbains surcotés, alors qu’ailleurs, elle reste modérée, voire absente. Trois points sont à garder en tête pour anticiper la dynamique des annonces immobilières en 2025 : la localisation, le type de bien, la qualité de l’adresse.

Modèle de maison avec pièces et documents financiers

Anticiper la baisse : conseils pratiques pour tirer parti des nouvelles tendances du marché

La baisse des prix immobilier constatée par les notaires de France rebat les cartes aussi bien pour les primo-accédants que pour les investisseurs avertis. Les taux d’intérêt élevés compliquent le crédit immobilier, mais la perspective d’une détente monétaire en 2025, portée par la Banque centrale européenne, pourrait changer la donne. Il faudra rester attentif à toute amélioration de la situation ou à une éventuelle stabilisation de l’inflation.

Pour profiter de la tendance baissière, il est judicieux d’adopter une approche sélective lors de l’achat :

  • Observez le volume des transactions immobilières dans la zone convoitée. Un marché calme ouvre la voie à de meilleures négociations.
  • Exploitez les dispositifs encore disponibles, comme le prêt à taux zéro sous réserve de remplir les critères, ou surveillez de près les éventuelles évolutions des avantages fiscaux.
  • Pour ceux qui misent sur l’investissement immobilier locatif, privilégiez les secteurs où la demande locative reste solide et où les rendements bruts résistent à la baisse des prix.

Solliciter un accompagnement professionnel, qu’il s’agisse d’une agence comme Optimhome ou d’un cabinet de gestion de patrimoine tel que Corneille Patrimoine, permet de sécuriser chaque étape et d’affiner sa stratégie. Le retour de la confiance des acheteurs et investisseurs dépendra de la capacité du marché à retrouver un équilibre. Les prochains mois s’annoncent décisifs pour ceux qui savent décoder les annonces immobilières et saisir le bon créneau.

Au fil des prochains trimestres, le marché révélera qui aura su lire le mouvement et agir au bon moment. Les lignes bougent, les occasions se dessinent. Reste à savoir qui osera franchir le pas lorsque les chiffres parleront enfin d’eux-mêmes.

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